Équipe.
Le comité de rédaction.
Enka Blanchard (Humanités numériques).
Après des études de mathématiques et informatique à l’ENS Paris et à l’Université de Paris, Enka Blanchard a fait une thèse sur les aspects humains de l’authentification et des systèmes de vote, récompensée par le prix PSL Interfaces Humanités/Sciences Sociales en 2020. Elle poursuit désormais des travaux de recherche transdisciplinaires pour le CNRS au sein de l’Université Polytechnique Hauts-de-France à Valenciennes et du Centre Internet et Société à Paris. En parallèle, elle y poursuit aussi une deuxième thèse en géographie.
Parmi ses recherches récentes : l’analyse des vulnérabilités du système de vote par internet utilisé lors des trois principales primaires de l’élection présidentielle 2022 ; l’utilisation d’intuitions mathématiques pour comprendre les spatialités des personnes handicapées et le rôle de la redondance dans leurs mobilités urbaines ; une exploration des limites de l’épistémologie contemporaine des études du handicap ; ou enfin une critique de l’inefficience des méthodes productivistes dans l’organisation de la recherche.
Michel Carrard (Urbanisme, Aménagement).
Agrégé d’économie et de gestion, titulaire d’un DEA de science politique, Michel Carrard est docteur en Aménagement de l’Espace-Urbanisme. Maître de conférences à l’Université du Littoral Côte d’Opale (Ulco), co-responsable de l’axe « Mutations urbaines et développement des territoires : attractivité, mobilités et aménagement » du laboratoire Territoires, Villes, Environnement et Société (TVES), ses recherches portent sur l’étude des stratégies ainsi que sur la place des contextes cognitifs dans la gouvernance des acteurs territoriaux. Il participe à plusieurs programmes de recherche en privilégiant une démarche réflexive à partir de modélisations à l’aide de la théorie des jeux, de jeux de rôle ainsi que de simulations informatiques. Il est depuis 2016 co-directeur du Master PAUL (Politiques d’Aménagement Urbain et Littoral) de l’Ulco.
Gaël Chareyron (Informatique).
Gaël Chareyron est enseignant-chercheur au département d’informatique de l’École Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci (ESILV) où il dirige le département informatique et le Master Data & AI. Docteur de l’Université de Jean Monnet de Saint-Étienne en informatique et traitement d’images (2005), il travaille sur les liens entre réseaux sociaux, big data et tourisme en développant des outils d’analyse et de data mining.
Marc Dumont (Géographie, Aménagement).
Professeur en urbanisme à l’Université Lille 1 – Sciences et technologies. Il a été entre 2006 et 2014 maître de conférences en aménagement urbain à l’Université Rennes 2, directeur du Master Maîtrise d’Ouvrage Immobilière et Urbaine (MOUI), membre élu suppléant au Conseil National des Universités (CNU) section 24 « Aménagement et urbanisme » et directeur scientifique de recherche pour le Ministère de l’Écologie et du Développement Durable (PUCA) portant sur la mobilité et les projets urbains. Ses travaux portent sur les politiques d’urbanisme, les dynamiques des périphéries urbaines et l’épistémologie des sciences sociales. Il a notamment publié La géographie. Lire et expliquer les espaces habités contemporains (Armand Colin 2009) et, avec Emmanuelle Hellier, Les nouvelles périphéries urbaines (PUR 2011).
Jean-Nicolas Fauchille (Aménagement de l’espace).
Jacques Lévy (Géographie, Aménagement de l’espace).
Jacques Lévy est chercheur en science du social. Il est membre du rhizome de recherche Chôros, qu’il a cofondé en 2017. Ses centres d’intérêt principaux sont la théorie de l’espace des sociétés, notamment au travers de la géographie du politique, des villes et de l’urbanité, de l’espace public et de l’urbanisme, de l’Europe et de la mondialisation. Il s’intéresse aussi à l’épistémologie et aux méthodes de la science du social, avec une attention particulière pour la cartographie et la modélisation. Il a a son actif environ huit cent-cinquante publications. Il travaille à l’introduction des langages non-verbaux, notamment audio-visuels, à tous les niveaux de la recherche. Il a réalisé une dizaine de films scientifiques. Il a reçu en 2018 le prix international Vautrin-Lud, considéré comme le prix Nobel de géographie. Élève à l’École normale supérieure de Cachan (1971-1976), il obtient l’agrégation de géographie (1974) et une thèse d’État (1993). Il est nommé au CNRS (1984-1993), professeur à l’Institut d’études politiques de Paris (1989-2007), professeur des universités à l’Université de Reims (1993-2004 et 2017-2020) et professeur ordinaire à l’École polytechnique fédérale de Lausanne (2004-2017). Il a été directeur de la chaire Intelligence spatiale de l’Université polytechnique Hauts-de-France (2020-2023).
Igor Moullier (Histoire moderne). Rédacteur en chef.
Igor Moullier est Maître de conférences en histoire moderne et directeur du département de sciences sociales à l’École Normale Supérieure de Lyon (ENS). Il est membre du Laboratoire de recherches historiques en Rhône-Alpes (Larhra – Umr 5190). Auteur d’une thèse sur le ministère de l’Intérieur sous Napoléon, il s’intéresse aux rapports entre droit, administration et politique à la fin du 18e siècle. Il a co-édité le Dictionnaire des concepts nomades en sciences humaines dirigé par Olivier Christin (Métailié 2010).
Khalid Mouna (Anthropologie).
Khalid Mouna est anthropologue, Professeur assistant (Maître de conférences) de sociologie à la faculté des Lettres et des Sciences Humaines Moulay Ismaïl (Meknès, Maroc) où, depuis 2011, il coordonne une équipe de recherche « Dynamiques sociales et développement » . Il est également professeur invité à l’Université Paul Valery III (Montpellier, France) et membre associé au Centre Jacques Berque-CNRS (Rabat, Maroc). Ses axes de recherche portent sur les questions du changement social, de l’identité, du pouvoir, de l’espace et de la mobilité internationale. Son dernier ouvrage publié en 2010 aux Éditions Ibis Press (Paris) s’intitule Le bled du kif. Économie et pouvoir chez les Ketama du Rif. Il a participé parallèlement à une série de programmes européens de recherche sur les questions de la mobilité internationale.
Hélène Noizet (Histoire médiévale).
Maître de conférences en histoire médiévale à l’Université de Paris 1 depuis 2005, puis habilitée à diriger des recherches en 2020, je travaille sur le fait urbain médiéval, plus précisément sur la question de la fabrique urbaine. Intégrant les propositions conceptuelles et méthodologiques de l’archéologie et de la géographie, je m’intéresse tout particulièrement à la production sociale de la morphologie urbaine : comment les pratiques et les représentations sociales, propres au Moyen Âge, se traduisent-elles par des dispositifs formels (réseau viaire, parcellaire, bâti), transmis dans les plans parcellaires ? J’examine par exemple comment la simplification binaire des régimes de vie ecclésiastique (réguliers/séculiers), instaurée par la réforme carolingienne, a des effets sur la structure de l’espace urbain encore perceptibles dans les plans cadastraux du début du 19e siècle.
Après avoir travaillé sur la ville de Tours, j’étudie principalement la ville de Paris. C’est dans ce cadre parisien que je coordonne le projet ALPAGE (Analyse diachronique de l’espace urbain parisien : approche géomatique), en échangeant notamment avec Boris Bove, Caroline Bourlet, Julie Claustre. Depuis peu, j’explore d’autres espaces urbains en collaboration avec des chercheurs spécialistes de ces villes, en apportant mes compétences géohistoriques sur la notion de fabrique urbaine et l’usage des SIG : Lyon (Anne-Sophie Clémençon), Lille (Elodie Lecuppre-Desjardin). Ces travaux nourrissent également une collaboration récurrente avec l’université d’Ottawa, avec des cours construits en commun avec Kouky Fianu et ses étudiants.
Inscrivant l’étude historique du fait urbain sur une base géographique solide, avec des outils numériques en plein développement, et sans couper l’histoire médiévale des enjeux de notre société contemporaine, j’ai développé un habitus de coopération interdisciplinaire, notamment avec des géographes et des informaticiens. En témoigne ma participation au collectif Dulac, dont la publication, Pour une science du social (2022), est un manifeste pour constituer le social en objet commun à toutes les disciplines actuellement éclatées du secteur dit des Sciences humaines et sociales.
Patrick Poncet (Géographie, intelligence spatiale).
Géographe de formation, créateur de l’intelligence spatiale, chercheur en sciences sociales spécialisé dans l’étude de l’espace des sociétés, il est l’auteur d’une thèse intitulée L’Australie du tourisme ou la société de conservation (2002), à propos des configurations et des processus géographiques de la conservation patrimoniale et d’un mémoire de maîtrise sur Le tourisme et la violence à Rio de Janeiro (1996). Coauteur de L’invention du Monde (Presses de Sciences Po, 2008), il a également publié avec Jacques Lévy et Emmanuelle Tricoire La carte, enjeu contemporain (La Documentation Photographique,2004) et compte parmi les auteurs du Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés (Belin 2003). Maître de conférence des « Enjeux politiques de la géographie » à Sciences Po Paris de 2005 à 2010, il a enseigné précédement la géographie aux universités de Lille 1 et de Rennes 2, et de 2011 à 2013 à l’Institut de Recherche et d’Études Supérieures du Tourisme (IREST) de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Responsable de la rubrique « Carte du mois » au sein de la rédaction d’EspacesTemps.net de mars 2003 à mai 2005, il fait actuellement partie du Comité de rédaction de la revue. Responsable de l’information et de la cartographie au sein de la Mission de Préfiguration de l’Opération d’Intérêt National de Massy, Palaiseau, Saclay, Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines de janvier 2007 à juin 2008, il crée fin 2008 une agence de communication spatiale : MapsDesigners. En 2009, pour mieux valoriser les acquis et les productions scientifiques des sciences de l’espace des sociétés, il fonde WhereSciences, Knowledge Consortium for Spatial Intelligence / Consortium pour le développement et la promotion de l’intelligence spatiale, et QualCity, une agence de conseil en inteligence spatiale. Il participe à la démarche de prospective de la Datar Territoires 2040 comme expert dans le groupe « Le réseau des métropoles françaises dans l’économie-monde » présidé par Michel Lussault.
Le Comité scientifique.
Federica Burini (Géographie)
Christian Grataloup (Géohistoire)
Vincent Kauffmann (Sociologie urbaine)
Olivier Lazzarotti (Géographie)
Lorenza Mondada (Linguistique)
Jaime Tadeu Oliva (Géographie)
Susanne Rau (Histoire)
Philippe Rozin (Théorie de l’information, Epistémologie).
Olivier Vilaça (Géographie)
Le Pôle éditorial.
Elsa Chavinier (Responsable éditoriale).
Elsa Chavinier est géographe. Après une thèse sur la construction d’identités autochtones au sud de l’Inde (Université de Rouen), elle anime une olympiade durant le pôle de cartographie du laboratoire Chôros (EPFL), poursuivant là l’exploration d’altérités conceptuelles. Elle rejoint le pôle éditorial en mars 2021.
Delphine Groux (Assistante éditoriale).
Les acteurs.
Proche du projet intellectuel et éditorial d’EspacesTemps.net, ce groupe de personnes constitue un groupe d’évaluateurs externes sollicités par le Comité de rédaction pour la relecture d’articles. Il contribue ponctuellement ou régulièrement à la vie de la revue par la rédaction d’articles et la participation aux rencontres annuelles organisées par la revue.
La liste
- Marlène Albert (Anthropologie).
- François Audigier (Histoire).
- Claude Auroi (Sciences Politiques).
- Dominique Bachelart (Sciences de l’éducation).
- Jean-Marie Baldner (Photographie).
- Vincent Barras (Histoire de la médecine).
- Mounia Bennani-Chraïbi (Études politiques).
- Mathieu Berger (Sociologie urbaine)
- Augustin Berque (Géographie, Orientalisme).
- Gérard Billard (Urbanisme, Politiques urbaines).
- Marianne Blanchard (Sociologie).
- Yannick Bosc (Histoire).
- Simon Bréan (Lettres).
- Marc Breviglieri (Sociologie).
- Laurent Cailly (Géographie, Mobilité).
- Eduardo Camacho-Hübner (Urbanisme).
- Eric Charmes (Sociologie, Urbanisme et aménagement).
- Jérôme Chenal (Architecture, Urbanisme).
- Anne-Sophie Clémençon (Histoire, Urbanisme).
- Aurélie Condevaux (Tourisme, Anthropologie).
- Saskia Cousin (Anthropologie).
- Émilie Da Lage (Sciences de la communication).
- Cristina D’Alessandro-Scarpari (Géographie humaine).
- Isabelle Danic (Sociologie).
- Béatrice David (Anthropologie).
- Andrea Del Lungo (Littérature française).
- Patricia Desroches (Philosophie, psychanalyse).
- Laurent Devisme (Urbanisme, Sociologie urbaine).
- Clarisse Didelon-Loiseau (Géographie, Régionalisation).
- Elisabeth Dorier-Apprill (Géographie).
- Olivier Dubos (Droit public).
- Cédric Duchene-Lacroix (Géographie, Mobilité).
- Olivier Evrard (Anthropologie).
- Elieth Eyebiyi (Sociologie, Anthropologie).
- Daniel Gabay (Mathématique sociale).
- Caroline Gallez (Sciences économiques appliquées).
- Florence Graezer Bideau (Anthropologie).
- Christophe Guibert (Sociologie des sports).
- Luc Gwiazdzinski (Géographie).
- Florence Haegel (Sciences politiques).
- Camille Hamidi (Sciences politiques).
- Marc Jeannerod (Sciences cognitives).
- Dominique Joye (Sciences politiques, Sociologie).
- Barak Kalir (Anthropologie).
- Sandra Laugier (Philosophie).
- Barbara Laurent-Lucchetti (Études urbaines).
- Joëlle Le Marec (Science de la communication).
- Fanny Letisser (Géographie).
- Michel Lussault (Géographie).
- Marielle Macé (Littérature française moderne).
- François Madore (Géographie, Ségrégation sociale).
- Jean-Paul Maréchal (Économie).
- Antonin Margier (Études urbaines).
- Véronique Mauron (Histoire de l’art).
- Lorenza Mondada (Linguistique).
- Joseph Morsel (Histoire).
- Valérie November (Géographie, Sociologie des sciences et techniques).
- Pál Nyíri (Anthropologie).
- Johan Oszwald (Géographie).
- Francesco Panese (Sociologie).
- Luca Pattaroni (Sociologie).
- Yves Pedrazzini (Sociologie, Anthropologie).
- Véronique Peyrache-Gadeau (Socio-économie).
- Emmanuelle Peyvel (Géographie, Tourisme).
- Géraldine Pflieger (Urbanisme, Politiques urbaines et de l’environnement).
- Alfonso Pinto (Géographie).
- Didier Plat (Aménagement, Mobilité).
- Anne Querrien (Sociologie, Urbanisme).
- Florinel Radu (Architecture).
- François Rastier (Linguistique, Sémantique).
- Bertrand Réau (Sociologie).
- Hervé Regnauld (Géographie).
- Xuefei Ren (Sociologie).
- Emmanuelle Renaud-Héllier (Géographie).
- Blandine Ripert (Ethnologie, Géographie).
- Jean Rochat (Histoire économique).
- Julien Rosemberg (Patrimoine, culture et politiques culturelles).
- Olivier Roy-Baillargeon (Urbanisme, Mobilité).
- Christian Ruby (Philosophie).
- Françoise Sabban (Anthropologie historique).
- Sabine Saurugger (Sciences politiques).
- Richard Shearmur (Urbanisme, Socio-économie).
- François Sicot (Sociologie).
- Alvir Spomenka (Science du langage).
- Jean-François Staszak (Géographie).
- Magali Talandier (Géographie économique).
- Sébastien Tank (Anthropologie, Sociologie).
- Jean-Michel Tobelem (Gestion et économie de la culture).
- Arnaud Valence (Philosophie).
- Françoise Vergès (Sciences politiques).
- Vincent Veschambre (Géographie).
- Laurent Vidal (Antropologie).
- Dominic Villeneuve (Mobilité. Sociologie urbaine).
- Nathalie Vincent-Arnaud (Linguistique, Stylistique, Art).
- Tommaso Vitale (Sociologie urbaine).
- Anne Volvey (Géographie).
- Yves Winkin (Sociologie).
- Dvora Yanow (Sciences politiques).
Toute personne intéressée est invitée à contacter la rédaction.