Anthropologue et historien de l’anthropologie (docteur de l’EHESS), Régis Meyran est chercheur associé au LIRCES (Université de Nice/Sophia Antipolis). Ses premiers travaux portaient sur les questions de race, de folklore et d’identité nationale dans le milieu de l’anthropologie de l’entre-deux-guerres et sous Vichy. Il a publié notamment Le Mythe de l’identité nationale (2009) et co-dirigé (avec Jacqueline Christophe et Denis-Michel Boëll) Du Folklore à l’ethnologie (2009). Par la suite, il a étudié le passage du racisme biologique vers le racisme de type « culturel », ce qui a fourni la matière à un livre à paraître en 2014 (avec Valéry Rasplus) : Les pièges de l’identité culturelle. Enfin, musicien de jazz ayant longtemps exercé à la frontière entre les « amateurs » et les « professionnels », il a pratiqué une ethnographie des musiques urbaines, un genre sur lequel il développe aujourd’hui une réflexion générale.