De la prison Montluc au Mémorial, et après…
En 2009, les prisons de Lyon ferment. Seule la prison Montluc sera sauvée de la démolition et transformée en mémorial dédié aux victimes de la répression nazie. Ce faisant sont « oubliées ...
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Marie-Thérèse Têtu est socio-anthropologue, chargée de recherche CNRS rattachée au Centre Max Weber (UMR 5283 CNRS). Elle a mené des recherches sur les parcours de migration en situation irrégulière d’Algériens pour donner à voir et à comprendre des projets migratoires en quête de reconnaissance et de réussite sociale « ici et là-bas » en interaction avec les politiques migratoires. Ses travaux actuels s’intéressent aux dimensions publiques du travail d’histoire, de mémoire, et de patrimonialisation ainsi qu’à la pluralité des rapports au passé. Ce qui l’a conduite à mener des recherches sur les lieux d’internement récemment patrimonialisés en France, qui sont souvent des lieux à histoires et à mémoires multiples. Elle interroge les formes de socialisation de l’histoire et des mémoires dans l’espace public et expérimente les ressources du numérique pour l’écriture de la recherche dans une démarche de sociologie publique.
En 2009, les prisons de Lyon ferment. Seule la prison Montluc sera sauvée de la démolition et transformée en mémorial dédié aux victimes de la répression nazie. Ce faisant sont « oubliées ...