Résumé
Approcher la dimension spatiale du social par les spatialités conduit à analyser les tableaux de bord des métriques par lesquels les acteurs effectuent des arbitrages dans leur gestion des distances. On constate alors que les relations entre les trois principales familles métriques (coprésence, mobilité et télécommunication) sont marquées par la coopétition : elles se combinent plus qu’elles ne s’excluent. C’est d’autant plus vrai actuellement où une hybridation complexe, non hiérarchique émerge. Une prospective pragmatique peut aider à y voir plus clair sur les futurs qui se dessinent en la matière.