Ordre chronologique.
Nicolas.
Soldat des armées de la Révolution et de l’Empire, Nicolas est né à Rochefort. Du moins le dit-on. Et, sur ce Nicolas, on en dit beaucoup même si on n’en sait guère plus.
Au début du XIXe siècle, il devient l’une des figures majeures d’une Nation française en élaboration. Par exemple, on le trouve dans un vaudeville de 1821, Les moissonneurs de la Beauce ou le soldat-laboureur, signé par Nicolas Brazier, Théophile Dumersan et Francis baron d’Allarde : « Me voilà revenu dans la chaumière qui m’a vu naître ; eh bien, pour me reposer de mes travaux militaires, laissez-moi reprendre ceux qui ont occupé ma jeunesse ». La tirade est extraite de la scène 4 de l’unique acte. Fraîcheur du tempérament, courage léger, l’homme se distinguerait tout aussi bien par la faiblesse de sa rhétorique que la force de son caractère. Bref, on voudrait l’admirer. L’admirer n’est du reste pas le terme le plus exact. Car la personnalité de l’homme prend de nouveaux contours dans les chansons qui s’en inspirent, en particulier pendant la Restauration et la Monarchie de Juillet. Historien, Gérard de Puymège (1986 ; 1993) en suit ainsi les traces. Elles passent par la littérature, mais aussi et peu à peu, les pratiques, car les rites militaires et agrariens s’en régalent. Voici maintenant notre Nicolas au cœur de projets politiques qui, pour le moins, pourraient le dépasser. Il en est ainsi de son soutien aux villages communautaires prônés par le général Bugeaud – un autre de l’armée impériale – en Algérie. Cela se fait-il « naturellement » ? Le soldat-paysan fait alliance avec l’église, en particulier sous la plume du poète-Abbé Augustin Devoille.
Nicolas devient ainsi la figure centrale de la France comme nation rurale. Ici et là, elle s’oppose au prolétariat, aux villes et, finalement, à tout ce qui en fait la modernité. Entourée de mystère ineffable et, ainsi, sacralisé, Nicolas incarne, personnifie, magnifie même, le sol d’une nation à laquelle il serait désormais lié biologiquement.
Mais l’affaire n’est-elle pas un peu trop belle ? Ne serait-ce que pour ceux qui voulaient y croire, voire le veulent encore ou qui, autrement dit, ne veulent pas ne pas y croire ? Car, nous livre l’historien, ce Nicolas-là n’a jamais existé autrement que comme fiction.
Rémy.
Rémy est né le 10 octobre 1913 à Toulon. Élève au lycée de Laval, il se prend d’intérêt pour les études. La biologie devient son domaine. Il entame une thèse, en 1936 : « Contribution à l’étude physiologique du Criquet Pèlerin », un travail soutenu, malgré la guerre et son engagement, en 1941. Après 1945, l’éthologie puis la sociologie animale concentrent son intérêt et ses recherches. Les fourmis, mais aussi les abeilles, insectes dits sociaux, en sont un centre. Elles donnent lieu à d’imposantes publications (Chauvin, 1992).
Reconnu par ses « pairs », Pierre-Paul Grasset en particulier, il devient maître de recherche au CNRS avant que d’intégrer l’INA puis l’EPHE. Professeur à Strasbourg – région où il gardera des attaches au point d’y décéder –, il devient en 1970 professeur de sociologie animale à l’université de Paris-V-René Descartes. Il y acquiert une renommée qui dépasse son simple champ. Il peut ainsi livrer les savoirs concernant les modèles de démographie animale aux démographes humains dans l’une de leur plus importante revue, Population (1972). Il reste ainsi à son poste jusqu’en 1984, date de sa retraite.
Peut-être précocement soucieux de diffuser les fruits de ses travaux, il répond volontiers aux interviews télévisuelles, et même avec ce ton ferme et compassé du début des années 1960. « À qui servent les fourmis » interroge le journaliste, en ce 26 octobre 1961 ? Joseph Lecomte l’accompagne et la réponse ne se fait pas attendre. Après avoir précisé que sa teneur dépasserait ce que le « vulgaire » ne peut voir, ils décrivent les fourmis comme des dévoreuses de chenilles qui dévorent le bois des forêts et les sauvent ainsi de l’engloutissement. Mais ce n’est pas tout. Ces animaux, le plus souvent attachés à une seule fourmilière, sont ici polycalistes. Pour préciser les choses, on peut emprunter la définition, du terme au dossier d’habilitation (HDR) du biologiste Martin Kenne (Kenne, 2006, p. 31) : « Selon Forel (1874), la notion de « polycalisme » désigne un arrangement des colonies en ensembles formés de plusieurs nids renfermant tous nécessairement une population plus ou moins propre constituée du couvain, des ouvrières et d’une ou de plusieurs femelles reproductrices, sans quoi ces nids ne seraient que des stations d’une colonie polydomique, c’est-à-dire des nids satellites ou nids secondaires qui servent au stockage du couvain. » Bref, ces fourmis structurent des réseaux, des réseaux de fourmilières. Si les fourmis s’y retrouvent, le vulgaire, comprenons donc l’homo sapiens non-biologiste, pourrait s’y perdre. Formant question et réponse conclusives, le journaliste y revient : « Est-ce que les fourmis essaient aussi de former des cités comme les hommes ? Ça, on ne le sait pas ». Une telle analogie ne travaille pas que le journaliste. Autre émission, cette fois du 2 mars 1962, même question : « Quel est l’intérêt des recherches animales ? » La réponse de Rémy ne se fait pas attendre : « Comprendre la place des hommes dans la nature et se donner des capacités à intervenir sur lui ». Comprenne qui veut.
Mais la curiosité du scientifique reconnu ne s’arrête pas là. Folie latente ou lucidité extrême ? En tout cas, d’autres champs l’intéressent. Des champs moins classiquement reconnus comme scientifiques. Ils sont ceux de l’étrange, du mystère, aux bords de ce que certains pourraient considérer comme l’ésotérisme. Seul, sous son nom ou sous pseudonyme, ou avec d’autres, Jacques Bergier ou Louis Pauwels, il publie dans le champ qui s’invente comme le « réalisme fantastique » en s’appuyant sur la revue Planète qui, en son temps, fit de généreuses ventes. Dans « Certaines choses que je ne m’explique pas… » (1976), il interroge, documents et calculs à l’appui : « Y a-t-il eu jadis une grande civilisation entièrement disparue dont la science babylonienne et la science égyptienne n’auraient retenu que des bribes ? » (1976, p.21). Dans la seconde version d’un ouvrage publié en 1973 sous le pseudonyme de Pierre Duval, sa bibliographie laisse un peu… rêveur. Tout comme la conclusion du chapitre cité (1976, p.51) : « J’en conclus qu’il y a lieu d’espérer ». L’introduction est plus « terre à terre », si l’on peut dire. Elle constitue un beau morceau de bravoure à l’encontre des rationalistes, du moins ceux avec un r minuscule (1976, p.15). Rémy est mort en 2009.
Kellie.
En ce jour de mai 2020, Kellie tenait son poste. Elle le tenait ainsi depuis que, diplômée en radiologie, elle avait obtenu ce travail au centre médical du Comté de Hennepin de Minneapolis, aux États-Unis d’Amérique. Pour autant, sa vie n’était pas allée d’elle-même.
Née au Laos en 1974, Kellie May Xiong quitte ce pays avec sa famille pour se réfugier en Thaïlande en 1977. De là, tous rejoignent les États-Unis, le Wisconsin plus précisément. Mariée à moins de dix-huit ans pour satisfaire les traditions dont sa famille est issue, elle le restera pendant dix années pendant lesquelles elle aura deux enfants. C’est pour des raisons de violences familiales qu’elle divorce et, cela fait, vient s’installer dans le Minnesota où elle entreprend des études. Elle y obtient et un diplôme d’associée en radiologie et, donc, un emploi.
C’est là qu’un jour, elle vit arriver Derek accompagnant son prisonnier. Né le 19 mars 1979 à Oakdale, là où il vit toujours, Derek fut cuisinier, agent de sécurité et policier militaire avant que de devenir membre de la police locale, en 2001. Agent « chevronné », il l’est assurément à en compter le nombre des plaintes internes qui le concernent. Il faut dire que l’homme dégaine parfois un peu vite, en tout cas quand il a en face de lui des gens de couleur, bien que toutes les couleurs ne soient pas également représentées. En l’occurrence, en près de 20 ans de services, il récolte dix-huit plaintes, pratiquement une par an. C’est donc aussi cet homme-là qui, sans doute frappé par sa beauté, revint après son travail et proposa à Kellie de la revoir. Elle-même en garde un souvenir charmant, ainsi exprimé en 2018 : « Sous cet uniforme, c’est juste un softie », déclara-t-elle, un « sentimental ». Et ce n’est pas tout : « C’est un vrai gentleman. Il m’ouvre toujours la porte, me met encore mon manteau. ». Touchée et séduite – amoureuse, peut-être –, elle l’épousa. Il faut dire qu’elle avait de sérieux atouts, entre autres ceux qui lui valurent le titre de Miss Minnesota en 2018. Pour autant, elle aura toujours un peu de mal à ne pas évoquer toutes les difficultés – les désillusions ? – qui ont accompagné son installation aux États-Unis. Ce second mariage ne lui apporta pas d’enfant, mais, semble-t-il, une confortable situation familiale : une maison à Oakdale (Minnesota), une autre à Windermere (Floride). Et de l’argent.
Seulement voilà. Le conte de fées de la mixité américaine heureuse tourna court. Derek l’aurait-il trompée ? Pas au sens implicite que le français prête à l’expression. Mais, puisque la réponse est positive, elle est sans doute pire. Le 25 de ce si laid mois de mai, à l’angle de la 38e rue et de la South Chicago Avenue de Oakdale, le bel époux venait en effet d’être filmé par une jeune vidéaste improvisée, Darnella Frazier, alors âgée de 17 ans. Pendant 8 minutes et 46 secondes, appuyant de tout son poids, Derek maintint, main dans la poche, le cou de George Perry Floyd sous la mortelle pression de son genou. Certes, ce George n’avait rien d’un enfant de chœur. On pourrait même en parler comme d’un type moyennement recommandable. Mais la clé d’étranglement risquait d’être celle d’une enquête sans preuve, d’une sentence sans avocat et d’une justice sans juge. Objet du contentieux, le billet de 20 $ était-il faux ?
C’est à cela qu’assista, impuissant – était-il paralysée par la peur de cette police ? –, Donald Wiliams, ex-lutteur, conscient de l’issue programmée. Se pourrait-il même que Derek sût ce qu’il faisait ? Derek et George se connaissaient-ils pour avoir travaillé ensemble, comme « videurs », dans une des boîtes du coin, El Nuevo Rodeo ? En la matière rien n’est sûr. Quoiqu’il en soit, rien n’y fit. Ni les suppliques du supplicié. Pas moins de vingt-sept fois : I can’t breathe. Ni l’attitude plutôt passive, à en croire la vidéo, des trois autres policiers, Alexander Kueng, noir de peau, Tou Thao, lui aussi d’origine Hmong, lui aussi un peu « nerveux » dans l’exercice de ses fonctions et Thomas Lane. Transporté au service d’urgences du centre médical du comté de Hennepin, là même où l’histoire de Kellie et de Derek commença, George Floyd y fut déclaré mort. Et, effet « collatéral » bien dérisoire, le constat scella immédiatement la fin d’un couple. Le 30 mai 2020 Kellie demanda le divorce. Il fut prononcé le 2 février 2021.
Science potentielle ou pensée radicale ?
Des noms propres aux communs.
Au fil de la lecture, chacun l’aura sans doute compris. À la manière, dans l’esprit du moins, de la démarche d’Alain Corbin (1998) choisissant, avec le doigt pour ainsi dire, le sujet de son étude, Jean-François Pinagot, ces trois personnes n’ont qu’un point commun : rien de plus, rien de moins, toutes portent ou ont porté le nom de Chauvin. Elles sont bien sûr loin d’être les seules. Nous en profitons d’emblée pour dire aux personnes de ce nom qu’il n’est absolument pas en cause en tant que tel, mais seulement parce qu’il a donné lieu, dès 1845 (Puymège, 1986), à un substantif passé aux communs : le chauvinisme.
Il serait possible de dire que chacune de ces trois personnes fait l’objet, à un moment donné, d’une renommée (re–nommée) qui va au-delà d’elle-même. Que Nicolas, Rémy et Kellie sont ainsi devenus des figures, des emblèmes, des symboles qui les dépassent, celles et ceux du chauvinisme. Ou, plus exactement, d’un chauvinisme variant selon les époques et les situations. Chauvine, une épouse abusée par un mari trop sûr de lui, aveuglé de ressentiments et de haines racistes. Par son geste, il enflamme tout un pays qui, d’ailleurs, n’était pas très loin de l’incandescence. Chauvin, ce scientifique rigoureux, connu et reconnu, qui doute de tout : mais jusqu’où est-il raisonnable de douter scientifiquement ? Chauvine, comme la première d’entre elles, cette figure – saint laïc ? – des ambitions fétichistes et passions nationales de toutes espèces. Bref, chauvines, toutes ces personnes qui arrangent, à moins qu’elles ne dérangent, mais qui, ainsi, participent à faire leur époque autant qu’elles en témoignent. À sa manière, Ian Kershaw (2008) en développe l’idée. Il analyse la percée politique de Hitler non pas à la lumière du savoir-faire politique de l’homme lui-même, mais comme le choix, d’abord et avant tout, de la société allemande entière. Mais est-ce bien tout ? Rassurante parce qu’explicative, la démonstration est-elle pour autant bouclée ? Demeure, en effet, non pas une question, mais la question : pourquoi ces trois personnes ?
Comme une fenêtre ouverte sur le hasard objectif des surréalistes, dit dans une formulation plus contemporaine sur la sérendipité, voici une réponse : pour rien de bien précis, précisément, mais comme expérience, ou plutôt expérimentation de ce qui pourrait ressembler au travail de la littérature potentielle, ici détourné en Ouscipo, ouvroir de science potentielle. En l’occurrence, un hasard qui ne tient qu’à une personne, à ses histoires, sa psychologie du moment, etc. C’est que, parfois, et parfois même dans des situations très différentes, l’œil se fixe sur un visage, la bouche sur un mot, l’oreille sur un son, dièse ou bémol. Allez savoir comment les pensées conservent alors, intacte dans un de leurs coins, l’exacte et précise mémoire de ce fait, de ce geste, de cette personne ou de tout autre élément de la vie que l’esprit a désormais édifié et figé comme l’un de ses grains. Silencieusement, ces grains nous habitent, parfois nous grattent, comme toutes ces petites bêtes que le corps abrite sans même le savoir. Un jour – et il y a sûrement plein d’explications à cela –, comme si le temps achevait une sorte d’œuvre – que le temps vient-il faire là-dedans ? –, le cerveau les exhume, comme ça, au coin d’un bureau, au détour d’une page de journal, le long d’une rue où l’on ne devait même pas se trouver, dans une conversation qui traite de tout autre chose. Pire ou mieux encore, les voilà mises en relations. Mais peut-on construire une pensée scientifique, exposable et, le cas échéant, transposable, discutable, critiquable sur les bases d’un corpus si ce n’est aléatoire, du moins réuni sur des critères totalement extra-scientifiques ?
Donc : rassurante, puisqu’elle dilue le problème, la conclusion interprétative aurait-elle été la même, ou approximativement la même, quel que soit le choix des cas ? Ce qui marche avec Nicolas, Rémy et Kellie aurait-il pu fonctionner aussi avec Jacques, Olivier et Xavier, par exemple ?
Examinons, en première analyse, l’hypothèse que non. Nicolas, Rémy et Kellie ne sont pas Jacques, Olivier et Xavier (par exemple et par ordre alphabétique). Voilà qui donnerait du poids au critère du nom de famille. Trois prénoms sur 21 397 naissances depuis 1890 dans la France des 100 départements, la cohorte n’était pas aussi réduite que cela. Fait à retenir ? Ces naissances sont surtout concentrées dans l’Ouest de la France, Bretagne exclue, et en Provence. Seul à être physiquement né en France, Rémy correspond à cette localisation. À suivre encore le même site, ce patronyme est classé parmi les « peu populaires ». « Très populaires », en revanche, les « Martin » sont, pour la même période, 228 857. Quant à l’étymologie, elle dérive, dit-on, d’homme chauve, ce qui n’est pas tout à fait le cas des exemples considérés. Du coup et statistiquement, on peut se dire qu’il n’était sans doute pas impossible de tomber sur trois exemples qui, hasard ou conséquence sociologique, présentent quelques convergences.
Cela dit, on peut aussi se demander si, en prenant trois autres personnes partageant le même patronyme, des conclusions proches auraient pu être dégagées. Si la réponse est oui, il faut conclure que le nom de famille insuffle une forme de destin commun à ceux qui le portent. C’est une déduction logique, mais difficile à prouver. En outre, poser un tel constat invite à l’élargir à tous les noms pour postuler une sorte de déterminisme patronymique que l’on peut considérer comme à peu près aussi fiable que la chiromancie.
Examinons maintenant l’hypothèse opposée. Ce qui marche avec les uns marche avec tous les autres. Un tel énoncé suggère-t-il que, si l’interprétation est solide, c’est que le choix des personnages est fait a posteriori et en fonction d’elle ? De ce point de vue, le texte serait plutôt construit à la manière d’un tour de magie : en attirant l’attention sur un point visible mais anecdotique dans l’ensemble – en l’occurrence trois noms propres communs –, il permet d’opérer un escamotage des faits essentiels, qui se trouvent occultés. On pourrait bien alors conclure que, si l’adresse intellectuelle des chercheurs est suffisante, ils peuvent très bien fabriquer une rationalité à partir de n’importe quelle irrationalité…
Pas de doutes ici. D’un côté comme de l’autre, il y aurait encore beaucoup à dire, à argumenter. Cela dit, et même à penser que ce tour d’horizon des arguments pour ce qui est contre et contre ce qui est pour aurait épuisé le propos, cette expérience d’Ouscipo n’a peut-être pas livré son ultime hypothèse. Celle, par exemple, qu’il n’y aurait rien à dire de cette mise en perspective. Que ce tout n’est que du rien. Au pire, quelques pages d’une revue. Au mieux, une évanescente intuition obsessionnellement rationalisée, forme dérisoire d’une piètre légitimation. Et si ce monde que les scientifiques s’acharnent à vouloir sensé n’était rien d’autre qu’une absurdité inhabitable, sauf à la réfuter comme telle ? Cela nous ferait-il rejoindre les rivages de la « pensée radicale » – attention au mot –, dont les fondements sont posés par Jean Baudrillard (2001, p. 11) : « […] la pensée radicale, elle, parie sur l’illusion du monde, elle se veut illusion restituant la non-véracité des faits, la non-signification du monde […]. »
Tout ou rien ? Qu’en dites-vous ?