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Sérendipité.

Les Refus d’Ecole.

Colloque international organisé par l’Association Transdisciplinaire pour la Recherche en Education. 1er et 2 juin 2017, Université Jules Verne Picardie, Amiens.

Décrochage scolaire, absentéisme, homeschooling… : les refus d’école interrogent de façon pressante le monde éducatif contemporain. Le colloque s’intéressera quant à lui à la profondeur historique du phénomène, à la multiplicité de ses formes, de ses justifications et de ses significations dans le temps.

Questionner les refus d’école en historien, c’est d’abord se demander si, et jusqu’où, une telle formulation est fondée en dehors de l’injonction scolaire qui caractérise notre type de société, dans la mesure où c’est sur fond de cette injonction que les conduites de refus ou les contestations diverses de la forme scolaire prennent sens aujourd’hui. En quel sens parler de « refus d’école » avant l’obligation d’instruction ? Voire avant la généralisation d’une scolarité prolongée pour toute une classe d’âge ? De telles interrogations ouvrent vers la possibilité d’études non limitées au moment « moderne » (XIXe-XXe siècles) du projet de scolarisation.

Les travaux du colloque s’organiseront autour de quatre thématiques, susceptibles d’être étudiées selon des approches locales, nationales ou internationales :

  • Les résistances à l’offre de scolarisation. Dans ce cadre, pourront être notamment abordés les débats relatifs à l’obligation d’instruction ou encore les obstacles rencontrées auprès des familles ou des autorités locales, avant même l’obligation, par les diverses politiques d’incitation scolaire ou les mouvements philanthropiques, religieux, etc.  Pourront également être étudiées, pour des périodes plus récentes, les résistances à la prolongation de la scolarité au-delà de l’obligation scolaire.
  • Les refus de la forme scolaire. Le refus d’école n’est pas nécessairement un refus du principe de la scolarisation. Il peut être aussi le refus de l’école telle qu’elle est et se traduire alors, paradoxalement, par la création d’écoles ou de dispositifs éducatifs alternatifs ou par des pratiques autodidactiques.
  • Les refus individuels. Quelles ont été les formes historiques correspondant à l’absentéisme contemporain ? Quelles en furent les motivations individuelles ? Pourra aussi prendre place dans cette thématique une histoire  des interprétations psychologiques du refus d’école ou par les enseignants
  • Les refusés d’école. L’histoire des refus d’école n’est pas seulement l’histoire de ceux (individus, familles, groupes, mouvements….) qui refusent l’école. Elle est aussi celle de l’école qui refuse certains types d’élèves : l’histoire des exclus, ou encore par exemple, celle des rapports entre l’école et les différentes institutions ou organismes accueillant des enfants jugés non scolarisables (anormaux, délinquants, etc.).

Toutes les communications auront lieu en séance plénière.

Les propositions de communications feront 1500 signes. Elles seront explicitement rattachées à une des quatre thématiques. Elles devront précisément indiquer les bornes historiques de leur objet et mentionner les sources utilisées ainsi que 3 à 5 mots-clés.

Elles seront adressées au plus tard le 31 octobre 2016 simultanément à Pierre Kahn (kahnpi@wanadoo.fr) et à l’adresse de l’association (association.atrhe@gmail.com)

Résumé

Décrochage scolaire, absentéisme, homeschooling… : les refus d’école interrogent de façon pressante le monde éducatif contemporain. Le colloque s’intéressera quant à lui à la profondeur historique du phénomène, à la multiplicité de ses formes, de ses justifications et de ses significations dans le temps.Questionner les refus d’école en historien, c’est d’abord se demander si, et jusqu’où, ...

Bibliographie

Notes

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Sérendipité.

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