Jacques Lévy (jl). Né en 1952, ancien élève de l’École normale supérieure de Cachan, agrégé de géographie, docteur d’État, Jacques Lévy est professeur à l’Université de Reims, à l’Institut des Hautes Études de Développement et d’Aménagement du Territoire (Ihedat) et à l’Institut d’Études Politiques de Paris. Directeur de l’équipe de recherche VillEurope, il est cofondateur et coordinateur de la rédaction de la revue EspacesTemps, conseiller au Ministère de la Recherche, membre du Comité stratégique de la Datar et conseiller scientifique de la revue Pouvoirs Locaux. Depuis 1975, il s’est consacré à la rénovation épistémologique et théorique de la géographie et à son affirmation comme science sociale. Ses principaux domaines d’études sont la géographie politique, la ville, l’Europe, le Monde. Parmi ses trois cents publications, on retiendra plus particulièrement : Révolutions, fin et suite (avec Patrick Garcia et Marie-Flore Mattei), EspacesTemps/Centre Georges Pompidou, 1991 ; Géographies du politique (dir.), Presses de Sciences Po/EspacesTemps, 1991 ; Le monde : espaces et systèmes (avec Marie-Françoise Durand et Denis Retaillé), Presses de Sciences Po/Dalloz, 1992, 2e édition 1993 ; L’espace légitime, Presses de Sciences Po, 1994 ; Egogéographies, L’Harmattan, 1995 ; Le monde pour Cité, Hachette, 1996 ; Europe : une géographie, Hachette, 1997, 2e édition 1998 ; Mondialisation : les mots et les choses (avec le groupe Mondialisation du Gemdev), Karthala, 1999 ; Le tournant géographique, Belin, 1999 ; Repenser le territoire : un dictionnaire critique (avec Serge Wachter et al.), L’Aube, 2000 ; From Geopolitics to Global Politics (ed.), Londres, Frank Cass, 2001.
Michel Lussault (ml). Né en 1960, agrégé de géographie (1983), docteur en géographie urbaine (1992), habilité à diriger des recherches (1996), Michel Lussault est professeur à l’Université François-Rabelais de Tours. Membre du jury de l’agrégation de géographie, du Comité National d’Évaluation de la Politique de la Ville, du comité de rédaction de la revue EspacesTemps, il dirige l’Action Concertée Incitative « Terrains, techniques, théories : travail interdisciplinaire en sciences humaines et sociales » du Ministère chargé de la recherche et des nouvelles technologies. Après avoir élaboré une approche sémio-linguistique des politiques territoriales et des relations pratiques des acteurs sociaux à l’espace, il se consacre depuis 1998 à la mise en place d’une théorie générale pragmatique et constructiviste de la spatialité individuelle et à des recherches d’épistémologie des savoirs géographiques et urbanistiques. Parallèlement, il mène une activité d’expertise et de conseil en matière d’urbanisme et d’aménagement. Auteur depuis 1991 de plus de 50 articles dans des ouvrages collectifs et des revues scientifiques, il a notamment publié Tours : Images de la Ville et Politique urbaine, Collection Sciences de la Ville Publications de l’Université François-Rabelais, Tours, 1993 ; Figures de l’urbain. Des villes, des banlieues et de leurs représentations, (avec Christian Calenge et Bernard Pagand) collection Sciences de la Ville, Publications de l’Université François-Rabelais, Tours, 1997 ; La ville et l’urbain. L’état des savoirs, (avec Thierry Paquot et Sophie Body-Gendrot) Paris, La Découverte, 2000 ; Des légendes et des hommes (dir.), Série France, Paris, Éditions Autrement, 2001.
Jacques Lévy et Michel Lussault ont codirigé Logiques de l’espace, esprit des lieux.Géographies à Cerisy, Belin, 2000.
Le comité de pilotage.
Christian Grataloup (cg), 1951, professeur de géographie à l’Université Paris 7-Denis-Diderot, spécialiste de géohistoire, de modélisation graphique, de didactique. Il a notamment publié Lieux d’histoire. Essai de géohistoire systémique, 1996.
Michel Grésillon (mg), 1940, professeur de géographie à l’Université du Maine. Sa spécialité est l’Europe.
Rémy Knafou (rk), 1948, professeur à l’Université Paris 7 – Denis Diderot, directeur de l’équipe de recherche Mit, président du jury de l’agrégation externe de géographie, travaille actuellement sur les mobilités géographiques, le tourisme et la ville. Ses principales publications récentes : L’état de la géographie (1997), l’Institut de Saint-Gervais, recherche-action dans la montagne touristique (1997), Tourisme et loisirs in Atlas de France, La Documentation française-Reclus (1997), La planète « nomade » (1998), Tourismes 1. Lieux communs (2002).
François Moriconi-Ébrard (fme), 1960, chargé de recherche au Cnrs (Umr Espace, Avignon). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur l’urbanisation du Monde, et d’une réflexion théorique sur la géographie structurale et l’anthropologie du dogme.
Denis Retaillé (dr), 1953, doyen de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Rouen. Il travaille sur l’espace nomade et les transferts conceptuels qu’il autorise pour saisir le monde contemporain de l’hyper-mobilité. Il a publié notamment Le monde, espaces et systèmes (1992, avec Marie-Françoise Durand et Jacques Lévy) et Le monde du géographe (1997).
Olivier Soubeyran (os), 1952, professeur à l’Institut de Géographie Alpine de l’Université de Grenoble 1 et membre du laboratoire Teo (Territoires, Environnements Montagnards et Métropolitains, Organisations) associé au Cnrs. Ses travaux portent principalement sur l’histoire de la pensée aménagiste et géographique, sur les théories de la planification environnementale et les enjeux du développement durable, l’écologie urbaine et l’urbanisme. Il a publié : Imaginaire, Science et discipline (1997), et en co-auteur avec Vincent Berdoulay : Débat public et développement durable. Expériences nord-américaines (1996), et L’Écologie urbaine et l’urbanisme (2002). Il a également co-dirigé Milieu, colonisation et développement durable (2000).
Jean-François Staszak (jfs), 1965, maître de conférences à l’Université de Paris 1. Ses travaux en épistémologie et histoire de la géographie (Géographies anglo-saxonnes, Belin, 2001 ; Les Discours du géographe, L’Harmattan, 1997 ; La Géographie d’avant la géographie, L’Harmattan, 1995) et en géographie économique (Principes de géographie économique, Bréal, 2000, avec I. Géneau de Lamarlière) l’ont conduit à s’intéresser plus largement à la question des représentations en géographie. Ses recherches portent aujourd’hui sur l’exotisme, les espaces domestiques, les jardins zoologiques et sur les images liées à chacun de ces thèmes.
Les contributeurs.
Valérie Adamy (va), philosophe et enseigne à l’Université.
John Agnew (ja), né en 1949 en Angleterre, Professeur de géographie à Los Angeles (Ucla). Ses publications les plus importantes sont Place and Politics (1987), The Power of Place (1989), Geopolitics (1998), American Space/American Place (2002) et Place and Politics in Modern Italy (2002).
Pascal Amphoux (pam), architecte et géographe, enseignant-chercheur à L’École d’architecture de Nantes, participe aux travaux du Laboratoire Dynamiques Territoriales (Ladyt, École Polytechnique Fédérale de Lausanne) et du Centre de Recherches sur l’Espace Sonore et l’Environnement Urbain (Cresson, École d’Architecture de Grenoble). Auteur de nombreux ouvrages et publications scientifiques portant notamment sur les rapports entre la pratique du projet urbain et les méthodes des sciences sociales, parmi lesquels, récemment, La notion d’ambiance, une mutation de la pensée urbaine et architecturale, (Ministère de l’équipement, 1998).
Christiane Arbaret-Schulz (cas), 1947, membre du groupe Dupont chercheur au Cnrs, au Laboratoire « Image et Ville » de Strasbourg. Travaux sur les rapports entre objets techniques, espaces et sociétés, Elle est actuellement co-responsable d’un programme de la Maison interdisciplinaire des Sciences de l’Homme d’Alsace portant sur « Les frontières dans la ville ».
Paul Arnould (par), 1946, professeur des Universités à l’École normale supérieure de Lettres et Sciences Humaines de Lyon. Ses recherches portent sur les milieux forestiers envisagés dans une perspective systémique allant de l’écologie aux faits de perception et de représentation. Il a notamment publié Les forêts d’Europe (1997, avec M. Hotyat, L. Simon), La forêt, perceptions et représentations (1997, avec A. Corvol, M. Hotyat.).
François Ascher (fa), 1946, professeur à l’Institut Français d’Urbanisme (Université Paris 8). Il travaille sur la planification urbaine, la prospective des villes et des modes de vie et s’intéresse notamment à l’évolution des mobilités des hommes, des informations et des marchandises et à leurs implications spatiales. Il a publié, en particulier : Métapolis ou l’avenir des villes (1995), Ces événements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs. Essai sur la société contemporaine (2000), Les nouveaux principes de l’urbanisme. La fin des villes n’est pas à l’ordre du jour (2001).
Franck Auriac (fau), professeur émérite de géographie à l’Université d’Avignon. Ses travaux portent sur l’analyse systémique de l’espace. Il a notamment publié Système économique et espace (1983).
Jean-Marie Baldner (jmb), 1951, enseignant de l’histoire et de la photographie à l’Iufm de Créteil et au Centre Photographique d’Île-de-France. Membre du comité de rédaction de la revue EspacesTemps, il participe à l’Équipe de recherche « Dons, monnaies, prélèvements » à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Il a collaboré ou dirigé plusieurs ouvrages collectifs sur l’œuvre de Georg Simmel et de John R. Commons. Directeur d’une collection de manuels scolaires d’histoire, de géographie et d’éducation civique, il travaille actuellement sur les débats entre l’histoire et la sociologie.
Boris Beaude (bb), 1973, doctorant en géographie à l’Université Denis Diderot (Paris 7). Ses recherches portent sur la géographie des réseaux de télé-communication informatique et tout particulièrement sur les processus d’intermédiation par Internet.
Cyrille Begorre-Bret (cbb), philosophe, enseignant à l’Université.
Florence Bellivier (fb), 1965, enseignant en droit privé à l’Université de Paris 13 et est rattachée au Centre de recherche en droit des sciences et techniques de l’Université Paris 1 (Upresa 8056). Elle a notamment travaillé au sujet des lois de bioéthique. Depuis janvier 2000, elle co-rédige, avec J. Rochfeld, la chronique « Législation française en matière de droit privé » de la Revue trimestrielle de droit civil.
Georges Benko (gb), 1953, maître de conférences à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1), chercheur au Cemi-Ehess, directeur-fondateur de la revue Géographie, économie, société. Auteur ou co-auteur de nombreux livres et articles scientifiques, ses recherches portent sur la géographie économique, le développement régional, la théorie sociale.
Vincent Berdoulay (vb), docteur de l’Université de Californie à Berkeley, professeur à l’Université de Pau où il dirige le Laboratoire Cnrs « Société, Environnement, Territoire » (Set). Il est actuellement Président de la Commission de l’Union Géographique Internationale sur l’Histoire de la Pensée géographique. Ses publications portent principalement sur l’évolution des pensées géographique, environnementale et aménagiste, ainsi que sur les dimensions culturelles du rapport humain au milieu. Parmi ses ouvrages : La formation de l’École française de géographie, 1870-1914 (1981), Des mots et des lieux. La dynamique du discours géographique (1988) ou encore L’écologie urbaine et l’urbanisme (avec Olivier Soubeyran, 2002).
Alain J.M. Bernard (ajmb), 1952, enseignant-chercheur à l’Université de Technologie de Compiègne. Il est membre de l’Umr 8504 Géographies-Cités/Équipe Ehgo. Ses travaux s’ordonnent autour de deux problématiques : les relations entre innovation et territoire, l’économie politique des savoirs géographiques.
Augustin Berque (ab), 1942, géographe et orientaliste, directeur d’Études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales. Parmi ses livres : Écoumène. Introduction à l’étude des milieux humains (2000) ; Les Raisons du paysage, de la Chine antique aux environnements de synthèse (1995) ; (dir.) Dictionnaire de la civilisation japonaise (1994) ; Du Geste à la cité. Formes urbaines et lien social au Japon (1993) ; Le Sauvage et l’artifice. Les Japonais devant la nature (1986).
Hélène Blais (hbi), 1971, maître de conférences en histoire à l’Université de Reims. Auteur d’une thèse sur les voyages dans le Pacifique au 19e siècle, ses recherches portent sur l’histoire de la géographie, la colonisation et les liens entre science et empire.
Jean-Paul Bord (jpb), 1950, maître de conférences en géographie à l’Université de Tours et chercheur au Centre d’études et de Recherches sur l’Urbanisation du Monde arabe (Urbama). Ses centres de recherche sont la cartographie, la graphique, les représentations, les discours et l’invention des territoires. Il a notamment publié Initiation géo-graphique ou comment visualiser son information (en collaboration avec Éric Blin) (1995) ; Le Monde arabe : des espaces géographiques aux représentations cartographiques (2000) ; Les cartes de la connaissance (dir.) (2002).
Heather Bryant (hbr), né en 1962 en Californie (États-Unis), géographe, travaille à l’Institut de Géographie de l’Université de Lausanne sur la géographie urbaine, la pauvreté ainsi que sur le Népal et Katmandou.
Philippe Cadène (phc), 1955, professeur de géographie à l’Université Paris 7-Denis Diderot, président du Gemdev, un réseau spécialisé dans les recherches sur la mondialisation et le développement. Ses travaux personnels portent principalement sur l’Inde où il poursuit des recherches sur les dynamiques entrepreneuriales et les réseaux urbains.
Laurent Cailly (lc), 1976, doctorant en géographie sociale à l’Université François Rabelais de Tours. Il travaille sur les liens entre territorialité et identité sociale.
Christian Calenge (cca), 1948, professeur agrégé de géographie à l’Université François Rabelais de Tours, et membre du centre de recherches « Ville, Société, Territoire » (e.a. 2111) au sein de la Msh « Villes et territoires » de Tours. Ses recherches portent plus particulièrement sur les projets urbains, notamment les espaces périurbains et les représentations de la nature. Il a notamment publié Figures de l’urbain. Des banlieues et de leurs représentations (1997, avec Michel Lussault et Bernard Pagand),
Emanuela Casti (ec), 1950, professeur à l’Université de Bergame (Italie). Elle étudie le rapport entre le langage cartographique et les processus de territorialisation dans le domaine italien et africain. Parmi ses ouvrages : Reality as representation. The semiotics of cartography and the generation of meaning (2000) et Arcangelo Ghisleri e il suo clandestino amore (2001).
Jacques Charmes (jc), 1947, professeur de Sciences Économiques à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, et directeur de recherche à l’Institut de Recherche pour le Développement (Ird), au Centre d’Économie et d’Éthique pour l’Environnement et le Développement (C3ed). Spécialiste d’économie du travail, de comptabilité nationale et des questions de genre, il est directeur du programme statistique du réseau international « Women in Informal Employment : Globalising and Organising » (Wiego).
Christine Chivallon (cch), 1961, chercheuse au Cnrs, travaille sur les liens entre espace et identité, particulièrement dans l’univers culturel antillais. Elle a notamment publié : Espace et identité à la Martinique. Paysannerie des mornes et reconquête collective (1840-1960) (1998),
Paul Claval (pc), 1932, professeur émérite à l’Université de Paris-Sorbonne. Il s’est intéressé tout au long de sa carrière à l’histoire de la géographie, aux problèmes épistémologiques que pose cette discipline, et aux rapports qu’elle a entretenus avec les autres sciences sociales : cela l’a donc conduit à travailler successivement dans les domaines de la géographie économique, de la géographie sociale, de la géographie politique et de la géographie culturelle, mais aussi dans celui de la géographie urbaine. Publications principales : La logique des villes (1982), Histoire de la géographie française (1998), Épistémologie de la géographie (2001).
Béatrice Collignon (bc), 1965, maître de conférences en géographie à l’Université de Paris, Panthéon-Sorbonne et membre junior de l’Institut Universitaire de France. Elle a notamment publié Les Inuit, ce qu’ils savent du territoire (1996) a collaboré à Géographies anglo-saxonnes, tendances contemporaines (2001, avec J.-F. Staszak) et Espaces domestiques (2003, avec J.-F. Staszak).
Dominique Creton (dc), maître de conférences en géographie à l’Université de Poitiers, il est membre des laboratoires de recherche Icotem et Géophile. Son travail de recherche porte sur les questions de genre en géographie.
Cristina d’Alessandro (cda), 1972, doctorante en géographie à l’Université François-Rabelais de Tours, et travaille sur la géographie de l’Afrique francophone.
Réné Dagorn (rd), 1964, agrégé d’histoire-géographie, prépare une thèse de géographie sur les conceptions et les représentations des sciences sociales concernant la mondialisation et la société-monde. Il enseigne au Lycée Jean de la Fontaine à Château-Thierry et à l’Institut d’Études Politiques de Paris. Il est le rédacteur en chef d’EspacesTemps.net, une revue de sciences sociales en ligne (https://www.espacestemps.net).
Laurent Davezies (lda), 1952, professeur à l’Université Paris 12-Val de Marne et à l’Institut d’Urbanisme de Paris. Ses travaux sont consacrés à l’analyse économique du développement territorial.
Rodolphe De Koninck (rdk), 1943, professeur de géographie à l’Université de Montréal. L’essentiel de ses recherches concerne l’Asie du Sud-Est, les paysanneries, les politiques agricoles et environnementales et la géopolitique. Parmi ses publications, on compte : Malay Peasants Coping with the World (1992), L’Asie du Sud-Est (1994), Le recul de la forêt au Vietnam (1999), Le Monde à la Carte (2000).
Bernard Debarbieux (bd), 1959, professeur à l’Université de Genève et directeur du laboratoire Teo (Université de Grenoble-Cnrs). Il a travaillé sur le rôle des représentations et des identités collectives dans les processus de territorialisation et d’aménagement des territoires. Il a récemment publié, en co-direction avec F. Gillet, Mountains regions : a research subject ? (2001) et, en co-direction avec Martin Vanier, Ces territorialités qui se dessinent (2002).
Christian Delacroix (cd), en 1947, professeur d’histoire à l’iufm de Créteil et animateur de la revue EspacesTemps. Ses travaux de recherche portent sur l’historiographie, l’épistémologie de l’histoire et l’histoire du travail industriel au 20e siècle. Il a publié Les courants historiques en France, 19e-20e siècle (1999), en collaboration avec François Dosse et Patrick Garcia.
Giuseppe Dematteis (gd), né en 1935 en Italie, professeur de géographie urbaine et régionale à la première faculté d’Architecture du Politechnique de Turin. Il travaille sur les réseaux urbains, le développement local, les politiques urbaines et territoriales. Parmi ses publications : Le metafore della Terra (1985), Progetto implicito (1995), The Italian Urban System Towards European Integration (1999).
David Desbons (dd), photographe. Dernier ouvrage paru, en collaboration avec Christian Ruby, La Dignité (2002).
Laurent Devisme (lde), 1972, maître-assistant à l’École d’architecture de Nantes. Ses travaux portent sur l’agir urbanistique et ses référents ainsi que sur les nouvelles territorialités métropolitaines. Après la publication d’un essai sur L’actualité de la pensée d’Henri Lefebvre à propos de l’urbain (éd. Msh de Tours, 1998), il prépare un ouvrage issu de sa thèse consacrée à l’urbanisme de nouvelles centralités.
Guy di Méo (gdm), 1945, professeur à l’Université Michel de Montaigne (Bordeaux 3). Spécialiste de la géographie sociale et culturelle, il a publié de nombreux ouvrages dont : L’homme, la société, l’espace (1991), Les territoires du quotidien (1996), Géographie sociale et territoires (1998), La géographie en fêtes (2001).
François Dosse (fd), professeur des Universités à l’Iufm de Créteil, maître de conférences à l’Iep, chercheur associé à l’Ihtp et chercheur au Laboratoire d’histoire culturelle des sociétés contemporaines. Il est membre du comité de rédaction de la revue EspacesTemps. Ses intérêts de recherche concernent l’historiographie, histoire intellectuelle et l’épistémologie de l’histoire. Parmi ses publications : L’histoire en miettes (1987) ; Histoire du structuralisme, Le champ du signe, tome 1 (1991) et Le chant du cygne, tome 2 (1992) ; L’Instant éclaté (1994) ; L’Empire du sens (1995) ; Paul Ricoeur, les sens d’une vie (1997) ; L’Histoire (1999) ; Les courants historiques en France 19e-20e siècles (1999, avec Christian Delacroix et Patrick Garcia) ; L’Histoire (2000) ; Michel de Certeau, le marcheur blessé (2002).
François Durand-Dastès (fdd), 1931, professeur émérite à l’Université de Paris 7-Denis Diderot où il a fait l’essentiel de sa carrière. Il s’est intéressé aux climats et aux rapports de ceux-ci avec les sociétés humaines, ainsi qu’à divers problèmes de méthodologie de la géographie. Il a appuyé ses réflexions sur des travaux sur l’espace indien et sur la France rurale.
Cyria Emelianoff (ce), 1965, maître de conférences à l’Université du Maine et membre du groupe de recherche en géographie sociale de l’Université du Maine, Eso, Umr 6590 du Cnrs. Ses travaux de recherche portent sur les politiques urbaines de développement durable.
J. Nicholas Entrikin (jne), 1947, professeur de géographie à Ucla (University of California, Los Angeles). Ses intérêts de recherche sont l’épistémologie de la géographie et la géographie culturelle. Parmi ses publications : The betweenness of place (1991).
Emmanuel Eveno (ee), 1962, maître de Conférences (Hdr) en Géographie, à l’Université de Toulouse-Le Mirail. Chercheur au Gresoc (Groupe de Recherches Socio-Economiques) et au Cieu-Cnrs (Centre Interdisciplinaire d’Études Urbaines). Il est spécialisé dans l’étude des relations entre les villes et les Techniques d’Information et de Communication, il est notamment auteur de : Les Pouvoirs urbains face aux Technologies d’Information et de Communication (1997), Utopies urbaines (dir., 1998).
Jean-Paul Ferrier (jpf), 1937, professeur à l’Université d’Aix-Marseille 1, et membre de l’Umr Cnrs 6012 Espace. Ses enseignements, ses nombreux travaux, livres et articles veulent illustrer une géographie plus technique et humaniste, attentive aux territoires et à leurs nouveautés, comme aux enjeux d’une science de l’homme et de la société plus responsable et rigoureuse.
Henri Galinie (hg), directeur de recherche au cnrs, directeur du laboratoire Archéologie et territoires (Umr 6575, Université de Tours-Cnrs), spécialiste d’archéologie urbaine, travaille sur la transition urbaine entre Antiquité et Moyen-ge en Europe. Publications récentes : Le Sol urbain (en collaboration, 1999) et Ville, espace urbain et archéologie (2000)
Patrick Garcia (pg), 1958, maître de conférences en histoire à l’iufm de Versailles, chercheur associé à l’Institut d’Histoire du Temps Présent (Ihtp) et co-animateur de la revue EspacesTemps. Il se consacre à l’étude de l’historiographie et de l’épistémologie de l’histoire ainsi qu’à celle des usages de l’histoire et des mises en scène politiques à l’époque contemporaine. Il a notamment publié : Le Bicentenaire de la Révolution française (1989) ; Pratiques sociales d’une commémoration (2000) ; Les courants historiques en France 19e-20e siècles (1999) (en collaboration avec Christian Delacroix et François Dosse) ; L’enseignement de l’histoire en France de l’Ancien régime à nos jours (2003) (en collaboration avec Jean Leduc).
Jean-Christophe Gay (jcg), 1962, est professeur des Universités, actuellement en poste à l’Université de Montpellier 3, et chercheur à l’Équipe Mit (Université de Paris 7, Denis-Diderot). Il travaille sur les discontinuités spatiales et le tourisme. Il a publié Les Discontinuités spatiales (1995) et, avec l’équipe Mit, Tourismes 1. Lieux communs (2002).
Anne-Marie Gerin-Grataloup (amgg), 1953, professeur à l’Iufm de l’académie de Créteil (centre scientifique et technique de Saint-Denis). Sa spécialité : la didactique.
Annie Guedez (ag), 1946, professeur de sociologie à l’Université de Poitiers, membre du laboratoire Icotem de la Mshs de l’Université de Poitiers. Ses thèmes de recherche concernent la transmission des savoirs professionnels, la sociologie urbaine ainsi que les transformations et recompositions socio-spatiales. Dernier ouvrage paru : Mues traversières, ethnographie en Montmorillonnais (2001, en collaboration avec Francis Dupuy et Michel Valière)
Yves Guermond (yg), 1936, professeur émérite de l’Université de Rouen. Parmi ses nombreuses publications sur la géomatique, on retiendra Analyse de système en géographie (1984).
Philippe Guillaume (phg), 1969, docteur en géographie de l’Université de Reims et directeur scientifique de l’Institut Français d’Afrique du Sud (Ifas) à Johannesburg. Auteur de Johannesburg. Géographies de l’exclusion (2001).
Florence Haegel (fh), directrice de recherche à la Fondation nationale des sciences politiques (Cevipof). Elle travaille principalement sur les phénomènes de politisation et dans le domaine de la sociologie des partis politiques. Elle a contribué récemment aux ouvrages suivants : Aux frontières des attitudes : entre le politique et le religieux. Textes en hommage à Guy Michelat, (2002, sous la direction de Jean-Marie Donegani, Sophie Duchesne & Florence Haegel), La démocratie à l’épreuve (2002, in Gérard Grunber, Nonna Mayer, Paul-M. Sniderman) et La démocratie en mouvement (2003, Pascal Perrineau, dir.).
Rogério Haesbert (rh), 1958, professeur de géographie à l’Université Fédéral Fluminense/Niteroi à Rio de Janeiro/Brésil. Ses recherches concernent la théorie de la géographie, la mondialisation et la régionalisation. Parmi ses publications : Latifundio e Identidade Regional, Blocos Internacionais de Poder, Desterritorializao e Identidade, Globalizao e Fragmentao no Mundo Contemporaneo, Territorios Alternativos.
Philippe Hamou (ph), 1965, maître de conférences en épistémologie à l’Université de Paris 10-Nanterre. Champs de recherche : histoire de la science et de la philosophie classiques (17e siècle), optique, perspective, théories de la perception.
Claire Hancock (ch), 1969, maître de conférences en géographie à l’Université Paris 12-Val-de-Marne et membre de l’équipe de recherche Atir (Acteurs, Territoires, Inégalités Représentations). Romain Garcier (rg) est un de ses amis.
Daniel Hiernaux-Nicolas (dh), 1950, professeur titulaire et directeur du programme en Géographie Humaine de l’Université Autonome Métropolitaine campus Iztapalapa de Mexico. Ses champs de recherches principaux sont la ville de Mexico, la restructuration du territoire mexicain dans le cadre de l’Alena, mais aussi des questions d’épistémologie de la géographie et de géographie culturelle. Son dernier livre : Métropole et ethnicité, publié au Mexique, porte sur l’intégration des indiens dans la capitale mexicaine.
Jochen Hoock (jh), professeur d’histoire moderne et contemporaine à l’Université de Paris 7-Denis Diderot après avoir enseigné aux Universités de Heidelberg, Bielefeld et Paderborn. Ses travaux portent sur la théorie de l’histoire et le discours économique et commercial à l’époque moderne, thème de son Ars mercatoria en collaboration avec Pierre Jeannin (3 volumes parus).
Isaac Joseph (ij), 1943, professeur de sociologie à l’Université de Paris 10-Nanterre et travaille sur la sociologie urbaine et la microsociologie. Parmi ses publications : Le passant considérable (1984), Erving Goffman et la microsociologie (1998), La ville sans qualités (1998), Villes en gares (dir., 1999).
Isabelle Laboulais-Lesage (ill), 1969, maître de conférences en histoire moderne à l’Université Marc Bloch (Strasbourg 2). Ses travaux s’inscrivent plus particulièrement dans le champ de l’histoire culturelle. Parmi ses publications, Lectures et pratiques et l’espace. L’itinéraire de Charles-Etienne Coquebert de Montbret, (1755-1831), savant et grand commis d’État (1999).
Danielle Laplace-Treyture (dlt), 1967, chercheur au Laboratoire Société Environnement Territoire (Cnrs– Umr 5603) à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour. Elle a publié de nombreux articles de nature théorique et épistémologique consacrés aux transformations de la territorialité en rapport avec la crise de la modernité, à l’inscription du Sujet contemporain dans ses relations aux lieux (notamment, ville, paysage, montagne) et à l’altérité, à l’analyse de la pensée géographique à travers la diversité de ses écritures, notamment à travers les genres du discours géographique.
Olivier Lazzarotti (ola), maître de conférences (hdr) à l’Université de Picardie-Jules-Verne et membre de l’équipe Mit de l’Université de Paris 7 – Denis-Diderot. Après avoir mené des travaux sur la question des loisirs, il élargit son champ au tourisme et au patrimoine et à leurs relations et inscrit ses recherches dans le cadre général d’une géographie conçue en tant que science de l’habiter.
Hervé Le Bras (hlb), 1943, démographe, mathématicien et historien, est directeur d’études à l’Ehess, directeur de recherches à l’Ined et président du conseil scientifique de la Datar. Il est l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages dont Essai de géométrie sociale (2000), Naissance de la mortalité : l’origine politique de la statistique et de la démographie (2000), Les limites de la planète (1996), Marianne et les lapins : l’obsession démographique (1992), Le sol et le sang (1993), Kafka y la familia (2001). Une autre France : votes, réseaux de relations et classes sociales (2002) et L’adieu aux masses (2002).
Patrick Le Galès (plg) Né en 1964, Patrick Le Galès est chargé de recherche Cnrs au Cevipof et directeur d’étude à l’Institut d’Études Politiques de Paris où il enseigne. Il est le directeur de l’International Journal of Urban and Regional Research et co-directeur scientifique de l’Institut des Hautes Études sur le Développement et l’Aménagement des Territoires en Europe. Parmi ses publications récentes : Local industrial systems in Europe, rise or demise ? (2001, avec C. Crouch, C. Trigilia, H. Voelzkow) ; Le retour des villes européennes (2002).
Mai Lequan (mlq) Né en 1972, Mai Lequan est maître de conférences de Philosophie à l’Université Lyon 3. Ancienne élève de L’Ens Fontenay-Saint-Cloud, Agrégée de philosophie, Docteur, elle travaille sur la philosophie idéaliste allemande (Kant, Schelling, Hegel) et a publié La paix (1998), La chimie selon Kant (2000), La philosophie morale de Kant (2001) Kant, Projet de paix perpétuelle (2002).
Yveline Lévy-Piarroux (ylp), 1951, directrice de la publication de la revue EspacesTemps, professeur de lettres à Paris. Ses publications portent sur les liens entre les sciences sociales et la littérature et la poétique des textes.
Claude Liauzu (cl), 1940, spécialiste de la colonisation et des sociétés colonisées, en particulier méditerranéennes. Parmi ses publications : Race et civilisation. L’Autre dans la culture occidentale (1992), Passeurs de rives. Changements d’identité dans le Maghreb colonial (2000), Histoire de la Méditerranée (2001, en collaboration), Quand on chantait les colonies (2002).
Odette Louiset (olo), 1956, géographe à l’Université de Rouen. Ses publications portent sur la ville et l’urbanité ainsi que la ville et la conception de l’espace en Inde.
Michel Marié (mm), 1931, directeur de recherche émérite au Cnrs. A notamment publié : La fonction-miroir, La campagne inventée (avec Jean Viard) et Un territoire sans nom, Les terres et les mots, Les réseaux qui nous gouvernent, Grands appareillages et sociétés locales en Méditerranée, Cultures, usages et stratégies de l’eau en Méditerranée occidentale : tensions, conflits et régulations.
Jean-Louis Mathieu (jlm), géographe.
André Micoud (am), 1945, sociologue, directeur de recherche au Cnrs et responsable d’une équipe mixte de recherche, le Cresal (Centre de Recherches et d’Études Sociologiques Appliquées de la Loire, UMR 5043) associée aux deux Universités de Lyon 2 et de Saint-Étienne. Dans les deux domaines connexes du patrimoine et de l’environnement, il s’attache à décrire et à comprendre par quel type de travail symbolique, les sociétés modernes sont en train de reconfigurer leurs rapports au temps et aux milieux. Il a participé à la direction de plusieurs ouvrages collectifs sur ce thème : Ce qui nous relie (2002), Campagne de tous nos désirs (2000), Des hauts-lieux (1991).
Jean-Baptiste Minnaert (jbm), 1964, maître de conférences en histoire de l’architecture contemporaine à l’Université François Rabelais de Tours. Publications : The Architectural Drawings of Henri Sauvage (1994) ainsi qu’une monographie, Henri Sauvage, l’exercice du renouvellement (2002), Faubourg Saint-Antoine, architecture et métiers d’art (1998).
Lorenza Mondala (lm), 1963, professeur des Universités au département de Sciences du Langage de l’Université de Lyon 2. Elle travaille sur les interactions sociales dans différents contextes, en milieu urbain et dans des situations professionnelles. Elle est l’auteure de nombreux articles et du livre Décrire la ville. La construction des savoirs urbains dans l’interaction et dans le texte (2000).
Veronica Noseda (VN), 1973, chercheuse à l’Université de Lausanne et travaille sur la genèse du problème de la « violence urbaine » en France, et en particulier sur le rôle des intellectuels dans la construction d’un discours sécuritaire.
Jean-Marc Offner (jmof), 1953, directeur du Laboratoire Techniques-Territoires-Sociétés (Latts), professeur à l’École Nationale des Ponts et Chaussées. Il a une double formation d’ingénieur-urbaniste et de politologue. Ses travaux de recherche portent sur la socio-économie des réseaux techniques, l’action publique locale, les interactions entre transport et aménagement. Il est rédacteur en chef de la revue Flux – Cahiers scientifiques internationaux Réseaux et territoires.
Jean-Marc Ohnet (jmoh), 1958, directeur des Études de l’Institut de la Décentralisation et directeur de la revue Pouvoirs Locaux. Il est l’auteur d’une Histoire de la décentralisation française.
Olivier Orain (oo), 1968, professeur agrégé à l’Université de Toulouse-Mirail, est chercheur à l’Équipe « Épistémologie et histoire de la géographie » (ehgo) dans l’Umr Géographie-Cités (Umr 8504). Il prépare une thèse sur Le plain-pied du monde. Postures épistémologiques et pratiques d’écriture dans la géographie française au 20e siècle.
Thierry Paquot (TP), professeur des Universités, Thierry Paquot enseigne la philosophie de l’urbain à l’Institut d’Urbanisme de Paris (Paris 12-Val-de-Marne), éditeur de la revue Urbanisme. Parmi ses nombreuses publications : Homo urbanus (1990), Villes et civilisation urbaine, 18-20e siècles, anthologie avec Marcel Roncayolo, Le monde des villes. Un panorama urbain de la planète (dir., 1996), La ville et l’urbain, l’état des savoirs (dir. avec Michel Lussault et Sophie Body-Gendrot), Le quotidien urbain. Essais sur les temps des villes (dir. 2001), Philosophie, ville et architecture. La renaissance des quatre éléments (dir. avec Chris Younès, 2002),
Françoise Plet (fp), professeur de géographie à l’Université de Paris 8, membre de l’Umr 7533 Ladyss, coordinatrice du thème pluridisciplinaire « Espace, environnement, santé, société » à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord. Elle est spécialiste de questions de géographie rurale, géographie agricole, stratégies territoriales des agro-industries, géographie de l’offre alimentaire et des risques alimentaires. Elle vient de publier Une géographie de l’Amérique du Nord à la fin du 18e siècle : Saint-John de Crèvecoeur, Voyage dans la Haute Pennsylvanie et dans l’État de New-York depuis l’année 1785 jusqu’en 1798 (2002).
Patrick Poncet (pp), 1974, docteur en géographie, auteur d’une thèse intitulée L’Australie du tourisme ou la société de conservation, une analyse des dispositifs spatiaux de conservation patrimoniale, et du rôle clé qu’y joue le tourisme. Il approfondit actuellement cette problématique au travers d’une recherche sur la durabilité des lieux, explorant les articulations entre leur singularité, leur valeur, et leur légitimité.
Jean-François Pradeau (jfp) enseigne l’histoire de la philosophie ancienne à l’Université de Paris 10-Nanterre. La plupart de ses travaux sont consacrés à l’œuvre platonicienne. Il a traduit en français l’Alcibiade (2000), le Critias (1997), l’Ion (2001), le Philébe (2002), et il a notamment publié Platon et la cité (1997) et Le monde de la politique. Sur le récit atlante de Platon (1997).
Georges Prevelakis (gp), né en 1949 à Athènes, professeur de Géographie culturelle et politique à l’Université Panthéon-Sorbonne (Paris 1). Il enseigne également à l’Institut d’Études Politiques de Paris et à l’Université d’Athènes. Ses recherches portent sur les territoires et les réseaux, l’aménagement urbain, les diasporas, la géopolitique de l’Europe et des Balkans, la géographie de la Grèce, l’aménagement d’Athènes. En français, il a publié Les Balkans, cultures et géopolitique (1994), Les réseaux des diasporas (1996), Géopolitique de la Grèce (1997) et Athènes : urbanisme, culture et politique (2000).
Philippe Quodverte (pq), 1948, cartographe-géographe, maître de conférences à l’Université d’Orléans, ou il dirige la Maîtrise de Sciences et Techniques de Cartographie. Il est spécialiste de cartographie thématique, de sémiologie graphique, et des Systèmes d’Information Géographique.
Jean-Bernard Racine (jbr), 1940, professeur à l’Université de Lausanne. Spécialiste de géographie urbaine, culturelle et sociale, il travaille en étroite collaboration avec la municipalité de Lausanne et son Agenda 21, sur les questions du lien social, de l’interculturalité, de l’économie solidaire et de la violence dans le cadre urbain. Auteur ou co-auteur de : L’analyse quantitative en géographie (1973), Problématiques de la géographie (1981), du Canada (avec P. Villeneuve) dans la Géographie universelle dirigée par Roger Brunet, de La ville entre Dieu et les hommes, et Lausanne, une ville qui s’invente (2003).
Hervé Regnauld (hr), 1958, professeur de Géographie Physique à l’Université de Rennes 2, et chercheur à l’Umr 6554 du Cnrs. Ses travaux portent sur la notion d’espace en géomorphologie, sur les paléo-dynamiques littorales et sur la modélisation comportementale des formes d’accumulation. Il a obtenu le 1er Prix du Festival du Film du Chercheur (Nancy) en 2001 (catégorie Enseignement de la Recherche par la Recherche). Il a écrit L’espace, une vue de l’esprit ? (1998).
Muriel Rosemberg (mr), 1955, géographe, maître de conférences à l’Université d’Amiens et chercheur à l’Équipe ehgo-Umr Géographie-cités. Elle a publié Le marketing urbain en question. Production d’espace et de discours dans quatre projets de villes (2000). Ses recherches en cours portent sur la question des représentations géographiques.
Christian Ruby (cr), docteur en philosophie, enseignant, chargé de cours sur le serveur audiosup.net de l’Université de Nanterre (Paris 10), chargé de cours à l’antenne parisienne de l’Université de Chicago, membre de l’Association pour le Développement de l’Histoire culturelle, membre du comité de rédaction des revues Raison Présente, EspacesTemps, Bulletin critique du livre en langue française et Les Cahiers de l’Éducation permanente (Acss, Belgique). Derniers ouvrages : L’État esthétique, Essai sur l’instrumentalisation de la culture et des arts (2000) ; L’Art public, Un art de vivre en ville (2001) ; Les Résistances à l’art contemporain (2002).
Thérèse Saint-Julien (tsj), 1946, professeur de géographie à l’Université de Paris 1-Panthéon-Sorbonne et chercheur à l’Umr Géographie-Cités.
Gérard Salem (gs), 1952, professeur des Universités, en poste à l’Université Paris 10-Nanterre), où il dirige le laboratoire Espace, Santé et Territoire. Il a notamment publié La santé dans la ville. Géographie d’un petit espace dense (1998) et Atlas de la santé en France. Vol 1 : la mortalité (2000, avec S. Rican et E. Jougla).
Lena Sanders (ls), 1955, géographe, directrice de recherche au Cnrs. Elle s’intéresse à la dynamique des systèmes spatiaux et elle a développé et testé des modèles sur l’émergence et la pérennité de l’habitat et des systèmes de villes à différentes échelles de temps et d’espace. Elle a notamment publié, Villes et Auto-organisation (1989, en collaboration avec D. Pumain et Th. Saint-Julien), L’analyse des données appliquée à la géographie, (1990), Système de Villes et synergétique (1992), Des oppida aux métropoles (1998, collectif d’auteurs Archaeomedes) et elle a coordonné Modèles en Analyse Spatiale (2001).
Mathis Stock (ms), né en 1970 en Allemagne, maître de conférences à l’Université de Reims et membre de l’équipe Mit, ses travaux portent sur la manière dont les sociétés à individus mobiles habitent les lieux géographiques. Il a notamment collaboré à l’ouvrage Tourismes 1. Lieux communs (2002, Équipe Mit) et a coordonné Tourisme. Une approche géographique (2003).
Anne Strohl (as), 1971, professeur agrégée au Lycée André Maurois d’Elbeuf, Docteur en philosophie. Elle a réalisé une thèse sur L’espace à l’âge classique (Descartes, Leibniz, Locke et Berkeley). Ses centres d’intérêt portent sur l’espace, le territoire, le monde, le corps.
Serge Thibault (st), 1950, ingénieur en génie civil et docteur d’État ès sciences physiques en génie urbain. Il est professeur en aménagement et urbanisme à l’Université François-Rabelais de Tours, où il dirige la Maison des Sciences de l’Homme « Villes et territoires ». L’ensemble de ses recherches est dominé par la modélisation des organisations spatiales. Parmi ses publications : Modélisation morpho-fonctionnelle des réseaux d’assainissement urbain à l’aide du concept de dimension fractale, Doctorat d’État (1987), 1987 ; La fabrique de l’urbain (avec Laurent Devisme, Ministère de l’Équipement, 2001).
Jean-Louis Tissier (jlt), 1945, professeur de géographie humaine à l’Université de Paris 12-Val-de-Marne et membre de l’Umr 8504 Géographie-Cités/Équipe ehgo. Il travaille sur l’École française de géographie vidalienne et post-vidalienne, sur les rapports de la géographie et de la littérature, sur l’image et le paysage. Il a notamment publié (avec Philippe Pinchemel et Marie-Claire Robic) Deux siècles de géographie française (1984), une série de films sur le paysage (avec Philippe Pinchemel et Pascal Samson), et de nombreux articles sur l’histoire de la géographie, le paysage et sa fonction en géographie, la littérature et la géographie.
Emmanuelle Tricoire (et), 1971, historienne, a travaillé sur les tragédies grecques. Ancienne Durancière, elle est actuellement enseignante à Paris.
Angelo Turco (at), 1946, professeur de Géographie à l’Université de L’Aquila (Italie). Ses recherches portent sur l’épistémologie de la Géographie et l’analyse du processus de territorialisation, notamment en Afrique tropicale. Directeur de la revue Terra d’Africa depuis sa fondation (1992), il vient de publier : Africa subsahariana. Cultura, società, territorio (2002) et Paesaggio : pratiche, linguaggi, mondi (2002).
Paul Villeneuve (pav), 1943, Ph.D. en géographie de l’Université de Washington à Seattle en 1971, professeur de géographie sociale et la modélisation urbaine à l’Université Laval au Québec où il a dirigé le Crad (Centre de recherche en aménagement et en dÉveloppement) de 1991 à 1999. Co-auteur du volume sur l’Amérique du Nord dans la Géographie universelle, dirigée par Roger Brunet, il mène à présent des recherches sur les dynamiques urbaines et régionales.
Philippe Violier (phv), professeur de Géographie à l’Université d’Angers (Esthua, Umr Eso) et membre de l’équipe Mit. Ses recherches portent sur les relations entre les acteurs et les objets géographiques selon des entrées parmi lesquelles le tourisme est privilégié.
Anne Volvey (av), 1964, maître de conférence en géographie à l’Université d’Artois. Elle travaille, à partir de l’étude des pratiques géographiques du terrain et de la figuration, par analogie avec l’expérience des spectateurs-usagers des installations in situ des artistes Christo et Jeanne-Claude, grâce à l’importation d’éléments théoriques empruntés à la psychanalyse phénoménologique et existentielle, à l’élaboration d’un modèle d’interprétation des déterminants psycho-somatiques de l’activité géographique, de son discours et de ses productions.
Serge Wachter (sw), professeur des Écoles d’architecture, il est conseiller scientifique au Centre de prospective de Drast (Direction de la recherche et des affaires scientifiques et techniques) au ministère de l’Équipement. Derniers ouvrages parus : L’aménagement en 50 tendances (2002), L’aménagement durable, défis et politiques (2002).
Benno Werlen (bw), né en 1952 en Suisse, professeur de géographie humaine à la Friedrich-Schiller-Universität d’Iéna. Ses intérêts de recherche concernent la théorie sociale et la méthodologie de la géographie humaine ainsi que les géographies du quotidien. Il a notamment publié Society, Action and Space (1993) ; Sozialgeographie alltäglicher Regionalisierungen, 2 vols (1995 et 1997) ; Sozialgeographie (2000).
Denis Wolff (dw), 1956, géographe, professeur agrégé et participe aux travaux de l’Équipe « Épistémologie et histoire de la géographie » (ehgo) dans l’Umr Géographie-Cités (Umr 8504). Il s’intéresse à l’histoire de la géographie française dans la première moitié du 20e siècle et prépare actuellement une thèse sur Albert Demangeon.
Jacques Lévy & Michel Lussault (dir.), Dictionnaire de la géographie et de l’espace des sociétés, Paris, Belin, 2003. 1032 pages. 30 euros.