Vous découvrez aujourd’hui la nouvelle formule d’EspacesTemps.net. Ce basculement repose sur des changements techniques d’une certaine ampleur et nous vous demandons d’être indulgents si quelques imperfections subsistent dans les prochains jours.
Il s’agit d’abord de la substitution du dispositif de mise en ligne : à partir de maintenant, nous utilisons le logiciel Lodel. Dans l’esprit de l’association Revues.org, à laquelle EspacesTemps adhère, l’unification du système d’organisation et de publication des textes permettra une meilleure circulation des lecteurs dans l’ensemble des revues affiliées, grâce à un moteur de recherche commun. Ce logiciel rend aussi possible, et c’est pour nous essentiel, une préparation rapide des textes à partir des manuscrits, en respectant les enrichissements typographiques existants. Cela nous permettra de maintenir l’ensemble du processus de publication dans des délais serrés, tout en assurant le travail d’évaluation et d’édition en interaction avec les auteurs et en faisant face à l’accroissement rapide des mises en ligne.
Ce changement a été pour nous l’occasion de concevoir une nouvelle maquette. Patrick Poncet a assuré sa conception graphique et ergonomique ainsi que sa réalisation, avec la contribution de l’ensemble de la Rédaction et le précieux concours de François Lermigeaux pour la mise en place technique. La nouvelle maquette rend plus immédiatement visible l’objet « EspacesTemps.net », revue en ligne des sciences de l’homme et de la société. S’y connectera bientôt un autre développement du site, Les Archives, qui permettront d’accéder à l’ensemble du contenu d’EspacesTempsLes Cahiers, fournissant ainsi aux lecteurs un utile instrument de travail.
Au-delà d’exigences esthétiques qui sont pour nous indissociables du projet d’EspacesTemps.net, l’ergonomie du site a été, sur de multiples points, grandement améliorée. Tout en étant plus élaborée, cette nouvelle maquette permet en effet une navigation simple et donne une lisibilité accrue à la structure d’EspacesTemps.net, avec ses quatre sections : Actuel (la recherche en train de se faire), Textuel (des articles de recherche sélectionnés selon les normes scientifiques), Il paraît (les livres des sciences sociales) et Tempo (les pulsations qui donnent son rythme à la revue). Chacune des sections se décline à son tour en quatre rubriques. Parmi les nouvelles rubriques, signalons Interfaces (section Textuel), qui s’intéresse aux relations entre les sciences sociales et les autres sources de connaissance : philosophie, mathématiques, sciences de la nature, arts, ingénieries et technologies. Quant à elles, les Brèves (section Tempo) rendent compte de l’actualité des sciences sociales, que notre public, qui fait cette actualité, est invité à nourrir de ses propositions.
Le transfert d’une maquette à une autre a représenté un gros travail de « stylage » de chacun des articles déjà publiés. Cette tâche a été exécutée par notre équipe, avec le soutien de celle de Revues.org. Emmanuelle Tricoire a assuré la coordination de l’opération et a effectué la mise en ligne de tous les textes au sein de la nouvelle maquette. Ce fut l’occasion de remettre en cohérence l’ensemble de la matière disponible, en sorte, c’est le privilège de l’internet, de réunifier de manière rétroactive les choix graphiques et typographiques de la totalité du site. C’est aussi le moment d’une mise en perspective, d’un point d’étape, d’un regard sur l’horizon.
Depuis deux ans, la croissance d’EspacesTemps.net a été remarquable du point de vue quantitatif et, nous l’espérons, qualitatif. Elle s’est logiquement traduite par une augmentation spectaculaire de notre lectorat. Les auteurs et les évaluateurs sont plus nombreux et plus divers. Ils se sont davantage impliqués dans la marche de la revue. Nos relations avec le monde de la recherche et de l’édition se sont élargies. Nous avons esquissé une internationalisation des textes et une ouverture linguistique, destinées à s’accélérer.
En somme, la Rédaction continue son travail dans l’esprit d’innovation intellectuelle et d’aventure communicationnelle qui l’a animée dès l’origine, en y ajoutant aujourd’hui une rigueur professionnelle, à nos yeux fondamentale, dans tous les secteurs de la vie de la revue. Enfin, le soutien décisif que nous apporte désormais une institution prestigieuse, l’École polytechnique fédérale de Lausanne (Épfl), augure bien de notre développement à venir.
Cette Formule 2 n’est pas magique. Il nous reste beaucoup à faire pour atteindre l’objectif d’une revue pleinement capable, en complémentarité avec les réflexions et les productions des Cahiers, de « réfléchir les sciences sociales » en s’ouvrant à toutes les disciplines, à toutes les théories, à toutes les cultures. Et capable aussi de parler en clair et en net, grâce à la dialogique exigeante et véloce que la télé-communication contemporaine permet et suscite.
À vous de nous rappeler nos engagements et de nous encourager à les tenir.
Bonnes lectures !